Troisième Partie  

 

Entre 1911 et 1913, la Mère fit un certain nombre de causeries à différents groupes parisiens. Deux de ces causeries "De la Pensée" et "Les Rêves" figurent dans la première partie. Parfois, la même causerie était faite à deux groupes, ou davantage, avec les variations adéquates. Additions et variantes sont données ici dans des notes.

Le premier texte figurant dans cette partie est celui d'une note trouvée dans les manuscrits de la Mère.


Ce qui vous parle en ce moment est un fidèle serviteur du Divin.

De tout temps, depuis les débuts de la terre, en fidèle serviteur du Divin, il y a parlé au nom de son Maître. Et tant qu'il y aura une terre et des hommes, il y sera dans un corps pour prêcher la parole divine.

Partout donc où on me demande de parler, je le fais de mon mieux, comme serviteur du Divin.

Mais parler au nom d'une doctrine particulière ou d'un homme si grand soit-il, cela je ne le puis :

L'Éternel Transcendant me le défend.

1912

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De la pensée  —  Introduction

 

Mlle Molitor m'a fort aimablement demandé de vous parler un peu de la pensée.

Puisque vous avez bien voulu venir aujourd'hui m'entendre, j'en conclus que vous êtes de ceux qui, connaissant l'importance primordiale de la pensée, son rôle prépondérant dans la vie, font effort pour se constituer une pensée toujours plus forte et consciente.

Vous m'excuserez donc, je l'espère, si tout en vous exposant en quoi consiste cette importance primordiale, je me permets de vous donner, de nous donner quelques conseils pour apprendre à bien penser.

En cela, je ne ferai qu'être l'interprète auprès de vous des grands instructeurs, des grands initiés qui d'âge en âge sont venus apporter aux hommes leur parole de sagesse et de paix.

Mais avant de vous traduire de mon mieux leurs beaux enseignements relatifs à l'usage rationnel, efficace et équitable de cette merveilleuse faculté qu'est en nous la pensée, il me semble indispensable que nous étudions un peu tout d'abord ce qu'elle est.

5 février 1912

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